mardi 24 février 2015

[ Chronique ] • La promesse du chant des grillons • Agnès Janin


Titre : La promesse du chant des grillons
Auteur : Agnès Janin
Editeur : Editions Bibliocratie
Nombre de pages : 290
Genre : Roman Contemporain

Résumé

"Ils se rapprochèrent encore pour partager le point de vue sur l'écran de l'appareil photo. Elle sentit sa chaleur dans la fraîcheur de la nuit. Et sa voix, de plus près, prenait une tonalité légèrement différente, un peu plus grave avec une pointe d'éraillement. "Voilà, regardez, je les découvre avec vous... Et je les aime beaucoup. L'ambiance est un peu angoissante mais l'image me plaît. Et vous y êtes belle, d'une beauté un peu fantasmagorique. Un halo pâle mais entêtant qui se promène dans la nuit. La sirène appelant les marins de son chant."


Mon avis : ♥♥♥

C'est une chronique un peu particulière que je vais vous présenter aujourd'hui.



Il y a une semaine, une auteure m'a contacté sur ma page Facebook, afin que je lise son livre et lui fasse un peu de "pub" sur ma page et mon blog. J'ai trouvé l'idée excellente et me suis donc lancée dans cette aventure.


Cette chronique se fera en deux parties. La première, ce sera sur l'histoire du livre et mon avis, et la seconde partie, sera une interview que l'auteure : Agnès Janin, m'a gentiment accordée.



Tout d'abord, pour synthétiser l'histoire, je vais utiliser le résumé que m'en a fait Agnès Janin, car, qui d'autre que l'auteur même pour analyser le mieux un livre ?


« 
Un village de campagne. Une femme qui y a élu domicile il y a quelques années pour se sauver d'elle-même. Un homme fraîchement arrivé qui veut laisser derrière lui une vie fastueuse, mais qui l'indiffère. Leurs chemins vont s'entremêler pendant une semaine sans jamais se croiser vraiment. Jusqu'à la rencontre. Leurs joies, leurs doutes, leurs peurs, leurs habitudes, tout ce qui fait leur quotidien et leurs grands rêves. Leurs rencontres, leurs relations avec tous ces autres qui les touchent et les bousculent. La façon dont eux deux vont pouvoir tracer leur chemin l'un vers l'autre. Voilà ce que ce livre renferme. »

Je rajouterai donc certains éléments. Une jeune femme renfermée sur elle-même, sûrement blessée et meurtrie par un passé douloureux, solitaire par choix, mais je dirais plutôt qu'elle se force à l'être. Un homme qui fuit sa vie parisienne pour trouver le calme et le repos, se ressourcer et se recentrer sur lui-même. Un petit village plus que chaleureux, mais avec quelques secrets. Un cadre bien particulier, des agriculteurs, des paysages à couper le souffle. C'est vraiment LE roman de l'hiver.

Il pense à elle, elle pense à lui. Ils ne se connaissent pas et ne se sont encore jamais rencontrés, mais il se voit rêver d'elle, et, elle est obsédée par lui...

J'ai vraiment été curieuse, à chaque fois, j'ai voulu en savoir plus. "Juste une page" je me disais, puis finalement, j'ai dévoré. Il y a également eu des passages où j'ai stressé pour les personnages, le suspense était présent, puis d'autres fois, je me suis vue dans cette jeune femme solitaire, et j'aurais aimé moi aussi vivre les moments qu'elle partage avec les habitants de son village. Les personnages sont terriblement attachants ainsi que les lieux. J'ai vraiment eu, d'une part, beaucoup de mal à lâcher ce roman, et d'autre part à le terminer... Je ne voulais vraiment pas que l'histoire s'arrête, elle aurait pu continuer mille pages encore, cela ne m'aurais pas dérangé.

Le roman est assez simple dans le fond et il glisse tout seul, mais l'ambiance y est tellement chaude et chaleureuse que l'on souhaiterait rester dedans sans cesse, et c'est ça qui le différencie des autres romans et fait qu'il soit vraiment unique.

J'ai apprécié la présentation des chapitres, d'abord "elle" en précisant le jour puis "lui" puis "elle"... On les suit chacun de leurs côtés, mais le dernier chapitre nous réserve biens des surprises.

Quant au final, il est juste parfait !!!

Pour un premier livre, je trouve qu'Agnès Janin s'en est très bien sortie et j'ai l'espoir qu'elle en publie un autre. Le seul point qui m'a gêné, c'est que "lui" n'ai pas de prénom, et "elle" non plus. Tous les autres personnages du livre ont un prénom sauf les deux principaux et cela m'a vraiment déstabilisé.

Quelques extraits :

" Elle ferma les yeux, assaillie. Et elle perdit pied. Elle était dans l'océan, l'eau salée dans sa bouche, tourneboulée par les vagues, un coup sous l'eau raclant le fond, le sable, un coup à la surface portée par un rouleau. Puis elle replongeait puis ... Si elle se noyait tant pis. "

" On entendait les grillons et ça, ça la faisait encore rêver. La promesse du chant des grillons. Ne rêver à rien de précis, c'était juste doux. Doux et prometteur. La vie pouvait avoir cette douceur de miel qui coule dans la bouche."

L'interview avec l'auteure : Agnès Janin

Libébook : Bonjour Agnès, tout d'abord, pouvez-vous nous parler un peu de vous ?

Agnès Janin : J'ai 33 ans, j'ai toujours été lectrice assidue et émerveillée et j'ai commencé à écrire au tout début de l'adolescence de la poésie, des nouvelles (nourrie par des petits concours de collégiens et des professeurs bienveillants), puis des bouts de romans plus ou moins achevés. J'ai continué à l'âge adulte jusqu'au début de mon doctorat en biologie/écologie (je travaillais sur les crapauds … et sur leurs déplacements dans le paysage) qui ne m'a plus laissé guère de temps pendant 5 ans. Puis à la fin de cette aventure, l'envie d'écrire est revenue comme une évidence, massive, exigeante. Et ce roman, ainsi que d'autres écrits variés, ont vu le jour. Je suis toujours animée par cette même flamme, je l'alimente et continue d'écrire. J'ai aujourd'hui deux petits garçons dont j'ai choisi de m'occuper tout en me consacrant à l'écriture, à la photographie.

Libébook  : Comment est née l'idée de se roman ? Aviez-vous l'idée finale de l'histoire ou le roman s'est construit peu à peu au fur et à mesure que vous l'écriviez ?

Agnès Janin : Les toutes premières pages ont vu le jour dans un train me ramenant chez moi. Un moment de doute, un moment de questionnement sur ce qu’est la vie, vers où elle va, sur les chemins qu’elle nous fait emprunter, sur l’équilibre entre se laisser porter, se battre et accueillir ce qu’il advient. J’avais envie de prendre un élan, de laisser s’échapper toutes ces émotions qui m’assaillaient, les premières pages sont nées là. Puis sont restées sans suite presque deux ans durant ! Un après-midi, je savais que j’allais ré-ouvrir le carnet et que les mots couleraient limpides. Ce fut le cas. Quand je me suis replongée dans cette écriture, j’avais, disons, le début et la fin. Deux protagonistes qui finissent par se rencontrer. J’avais dans la tête leur caractère, leurs manies, leurs failles et leur ligne de défense. Mais pas le reste. Et de jour en jour, tout prenait forme, les idées naissaient, s’assemblaient de façon assez naturelle et j’aimais voir la tension monter puis redescendre. J’avais envie de focaliser sur cet « avant » la rencontre qui est un moment suspendu tellement intense, ce moment où l’on rêve de l’autre, ce face à face avec nous-mêmes mais dans lequel l’autre envahit tout l’espace. J’avais également très envie de laisser la place à toutes sortes de belles rencontres dans le livre. Celles que l’on peut faire quand on accepte de baisser un peu la garde. Ces rencontres précieuses qui éclairent une vie pour très longtemps ou pour un petit bout de chemin. Tout au long de l’écriture, j’ai pris garde au suspense car cela transfigure à mon sens très bien ce que l’on ressent dans un état de tension amoureuse naissante.

Libébook  : Est-ce des gens de votre entourage qui ont inspiré vos personnages ? Et pour les lieux ?

Agnès Janin : C’est une très belle question. A la fois très simple et très complexe ! Tout d’abord, je crois que j’ai pu mettre un peu de moi dans chacun des personnages, comme un portait en kaléidoscope, et pas forcément là où l’on s’y attend le plus … C’est un sentiment très grisant, de se livrer très en profondeur mais de façon très camouflée au final. Ensuite, je crois qu’il y a évidemment beaucoup de traces des gens qui m’entourent dans ce roman. Mais là encore, de façon détournée, parce que j’aime brouiller ces pistes-là. C’est un grand jeu de décomposition – recomposition à partir de la réalité mais arrosé de toute l’attention que je peux porter aux gens. Je raffole des « personnages de la vie », je trouve cela terriblement romanesque ! Cette chaleur dans le roman dont vous parlez si bien dans votre chronique, celle-là est effectivement bien tirée de tous ces êtres que j’aime, ceux que la vie m’a donné l’opportunité de rencontrer, de côtoyer quelques heures ou depuis tant d’années !
Pour les lieux, il en est presque de même ! Les lieux que je décris éclosent souvent à partir d’un lieu réel mais ils ne correspondent pas exactement à ce que mes yeux en ont vu. Ils sont aussi la synthèse des émotions (souvent intenses) qui sont nées de petits riens sur ces lieux et qui en ont fait des Grands Lieux, magistraux. Il y a parmi ces points de départ des lieux de mon enfance, des lieux croisés lors de mes petites pérégrinations à droite à gauche et des lieux explorés pendant ma thèse sur mon terrain, que je visitais de nuit (pour trouver les amphibiens sur l’habitat desquels je travaillais) avant de les retrouver de jour quelques semaines plus tard, chargés d’une poésie forte.

Libébook  : On ne sait pas pourquoi cette femme est si meurtrie, si blessée à l'intérieur d'elle-même et si en colère, ni ce que contient le fameux carton de photos, et pourquoi elle ne l'ouvre pas et le boude. Pourquoi avoir créé un tel personnage sans nous dévoiler son passé et nous laisser sans réponses une fois le roman fini ?

Agnès Janin : Pour moi, l’héroïne se protège beaucoup. Elle a toujours beaucoup espéré mais ose peu de peur d’être déçue. Elle préfère s’abreuver d’illusions, de ses constructions mentales. Au fond, j’ai l’impression que peu importe son passé, ce qui a signé un tournant dans sa vie, c’est qu’elle a fermé la porte à un moment donné, qu’elle a choisi de se murer et de se tenir cloîtrée à l’intérieur, d’arrêter de prendre des risques. J’avais pour ma part très peur de figer les choses en donnant des raisons, des sources précises au malaise qui l’habite. Selon les chemins pris, nous pourrions tous être « Elle ». Ce n’est pas un hasard si elle redescend ce carton de photos à ce moment de sa vie. Elle voit bien qu’elle n’en peut plus de ses faux-semblants et que la porte est restée close trop longtemps. Alors elle franchit la première étape, elle replace dans sa vie de tous les jours ce carton qui contient cette image d’elle-même plus jeune, petite fille qu’elle a voulu fuir, reléguer au fond d’un placard. Oui mais voilà, elle s’aperçoit qu’elle en a besoin au fond, notamment pour avancer. Ce besoin se fait criant mais la peur de la confrontation avec cette « fille » qu’elle a été, qu’elle n’est plus, dont elle garde une trace forcément déformée dans sa mémoire, est encore trop forte. Elle garde le carton présent mais ne le déballe pas. C’est Lui qui se penchera sur cette jeune fille, cette petite fille qu’elle a été, qui en sera curieux et qui provoquera le face à face entre le Elle présent et le Elle passé. Cela reste douloureux pour elle, cela force au deuil de ce qui n’est plus, de l’enfance, des espoirs finalement déçus, de cette partie de vie qui a déjà coulé. Rien d’exceptionnellement terrible, si ce n’est ce que la vie peut avoir d’implacable. C’est sans doute terrible pour le lecteur, de ne pas avoir de réponse … Il est tellement logique que l’on ait envie de savoir ! Et pourtant, j’avais envie de ne pas l’emmurer dans des causes factuelles à son mal-être. Cette question face au risque de l’existence, face au risque des rencontres, d’aller se frotter aux autres est universelle quel que soit notre parcours de vie, je voulais que chacun puisse se l’approprier. On pourrait imaginer plein de sources à son malaise : un parent qui s’en va trop tôt (intentionnellement ou pas), un amour de jeunesse marquant mais destructeur, mais aussi une vie maussade dans la réalité alors qu’elle avait des rêves fous qui la portaient plus jeune, une grande carrière fracassée par un accident, une amitié qui s’est muée en une relation ravageuse, … Et tellement d’autres possibilités encore ! Pour ma part, j’ai une petite idée …  Peut-être un jour la livrerais-je en exclusivité ? Mais je serais très heureuse, vraiment, de savoir ce que les lecteurs, eux, imaginent ! Ils peuvent me l’écrire s’ils le souhaitent, je leur répondrai avec joie.

Libébook  : Pourquoi ne pas avoir donné de prénoms aux deux personnages principaux alors que tous les autres personnages en ont un ?


Agnès Janin : Le "Il" et le "Elle" est longtemps resté en débat pour moi. Mais ils étaient tellement eux qu'à chaque fois que j'essayais de les nommer, je trouvais que ça sonnait faux, que cela les déguisait. J'ai conscience que cela rend peut-être la lecture un peu moins fluide.  Mais au fond, cela relevait d’une vraie impossibilité à les nommer. J'espère que comme cela, on peut devenir tour à tour "Elle" ou "Il" plus facilement, que l'on évite  la "charge" inconsciente du prénom. Mon envie, comme pour le passé de ces deux êtres qui reste mystérieux, était de les laisser affranchis, à de leur offrir une certaine liberté. Et que le lecteur ait l’opportunité de s’en saisir. Je conviens que l’exercice est délicat et c’est à mon travail d’auteur de rendre cette prise de liberté possible, j’espère qu’il y parvient un peu …

Libébook  : Comment doit-on procéder pour lire votre livre, et pour se le procurer ?

Agnès Janin : Il est encore possible pendant quelques jours (jusqu’au 8 mars) de l’acquérir en format papier au lien suivant : http://www.bibliocratie.com/produit/la-promesse-du-chant-des-grillons/. Bibliocratie est une plateforme d’édition basée sur la souscription par les lecteurs. Pour qu’un livre voit le jour, il faut que 50 exemplaires aient été souscrits. C’est le cas pour « La promesse du chant des grillons » : si vous souhaitez souscrire, vous aurez donc le livre entre vos mains dans quelques semaines. A la fin de cette souscription, j’en ouvrirai vraisemblablement une autre (mais il faudra de nouveau atteindre les 50 exemplaires) et mettrai le livre en vente également au format numérique. Tout cela sera régulièrement mis à jour sur ma page Facebook (https://www.facebook.com/pages/Agn%C3%A8s-Janin/918728718139209). Si vous souhaitez vous porter acquéreur du livre à coup sûr et en format papier, foncez maintenant ! Et si vous foncez maintenant, demandez-moi une dédicace !

Libébook  : Dernière question Agnès, un prochain roman de prévu ? Parce que moi, j'aimerais beaucoup vous lire à nouveau !!


Agnès Janin : Ca me touche beaucoup que des lecteurs en redemandent ! C’est magique, j’en suis très heureuse. Plusieurs choses ont déjà vu le jour. Un livre un peu particulier regroupant 15 duos texte/photo autour du thème de la filiation. Un extrait en avant-première est disponible sur ma page Facebook (https://www.facebook.com/918728718139209/photos/a.937556159589798.1073741829.918728718139209/937555426256538/?type=1&theater). Je suis à la recherche d’un éditeur pour ce livre à la fois très personnel et très universel.

 Je suis également en train de terminer un recueil de nouvelles (je travaille à la dernière) sur le thème des amours inachevées (je vous livre le thème en avant-première …). Je l’enverrai ensuite vers le circuit classique des éditeurs mais n’exclus pas de re-travailler avec Bibliocratie.

Libébook  : Merci pour cette belle expérience et cette aventure très agréable et je vous souhaite une belle continuation.

Agnès Janin : Merci à vous pour ce beau partage ! Il est très agréable de croiser la route de personnes curieuses, disponibles, bienveillantes, enthousiastes … A bientôt ! 

jeudi 19 février 2015

[ Chronique ] • Métamorphose en bord de ciel • Mathias Malzieu


Titre : Métamorphose en bord de ciel
Auteur : Mathias Malzieu
Editeur : Editions J'ai Lu
Nombre de pages : 126
Genre : Conte 


" Les oiseaux, ça s'enterre en plein ciel. Même le plus élégant des nuages est truffé de leurs petits cadavres raidis. On raconte que 1 goutte de pluie sur 10 180 serait un larme d'oiseau mort et que 1 flocon de neige sur 16 474 serait un fantôme d'oiseau décroché du placenta céleste."

Résumé :

Tom Cloudman a toujours rêvé de voler, il en est devenu le plus mauvais cascadeur du monde. Ses performances de voltige se terminent invariablement au sol. Au moment où on décèle chez lui une maladie incurable, Tom rencontre une étrange créature, mi-femme, mi-oiseau, qui lui propose ce pacte : " Je peux vous transformer en oiseau, ce qui vous sauverait, mais cela ne sera pas sans conséquence..."


Mon avis

Après avoir lu et adoré "La mécanique du Cœur" ainsi que "L'homme Volcan", j'ai donc décidé de me lancer dans ce roman, ou plutôt ce conte.


Mathias Malzieu a vraiment une plume magnifique, autant où je pense être capable de reconnaître des illustrations de Benjamin Lacombe parmi tant d'autres, autant où je pense pouvoir faire de même avec la plume de cet auteur.

Sa plume est douce, agréable, le style est fluide et original, mais je le trouve aussi léger et aérien, le tout emprunt d'une certaine poésie et d'un rythme musical. Un vrai bonheur.


C'est donc l'histoire de Tom "Hématome" Cloudman, mauvais cascadeur condamné par une maladie incurable : le cancer. Il l'appellera d'ailleurs sa "betterave". Si personne ne lui sauve la vie, Tom ne pourra alors plus jamais s'adonner à sa passion, si mauvais soit-il. C'est à ce moment-là qu'une rencontre va complètement bousculer sa vie. Tom Cloudman se verra proposer une sorte de pacte. Il se pourrait bien qu'il rencontre une femmoiselle mi-femme mi-oiseau qui lui permette de rester en vie, d'une certaine façon. Mais à quel prix, et acceptera-t-il ce marché ?


J'ai été touchée par l'idée originale du livre, parce que j'aimerais tellement que l'on puisse sauver les êtres humains ainsi. Les cancers tuent chaque année tant d'Hommes, alors s'ils pouvaient avoir la chance, ou ne serait-ce que l'espoir de continuer leur vie, même sous une forme animale, je trouverais l'idée merveilleuse.


 Mathias Malzieu a un vrai don lorsqu'il nous conte des histoires. Il le fait avec grâce et allégresse. Et si l'histoire de Tom peut paraître triste, je dois dire que j'ai assez rigolé par moment. Mathias Malzieu n'oublie jamais la pointe d'humour dans ses romans.

" On devrait organiser un grand concours de jet de télévisions contre les fenêtres. Ça nous ferait une activité. Je ne peux pas rester en pyjama d’apprenti cadavre toute la journée ! "


mercredi 18 février 2015

[ Chronique ] • Je vous écris dans le noir • Jean-Luc Seigle


Titre :  Je vous écris dans le noir
Auteur : Jean-Luc Seigle
Editeur : Editions Flammarion
Nombre de pages : 233
Genre : Roman Biographique


" " L'élégance est une civilisation", m'avait toujours dit ma mère. Ce qui gênait mes accusateurs, c'est que ne n'avais pas l'allure de mon crime "


Résumé :

1961. Après avoir vu La Vérité de Clouzot, inspiré de sa vie et dans lequel Brigitte Bardot incarne son rôle de meurtrière, Pauline Dubuisson fuit la France et s'exile au Maroc sous un faux nom. Lorsque Jean la demande en mariage, il ne sait rien de son passé. Il ne sait pas non plus que le destin oblige Pauline à revivre la même situation qui, dix ans plus tôt, l'avait conduite au crime. Choisira-t-elle de se taire ou de dire la vérité ? Jean-Luc Seigle signe un roman à la première personne où résonnent les silences, les rêves et les souffrances d'une femme condamnée à mort à trois reprises par les hommes de son temps.

Mon avis

C'est l'histoire de Pauline Dubuisson, issue d'une bonne famille de Dunkerque. Enfant pendant la Première Guerre mondiale et adolescente pendant la deuxième. Son rêve : devenir médecin et elle en a vraiment l'étoffe et les capacités.

Elle se retrouve exclue à 14 ans de l'école, pour avoir été vue, en pleine occupation, au bras d'un marin allemand. La guerre aura fait des ravages au sein de cette famille, deux de ses trois frères vont mourir, le troisième secondera leur père dans son entreprise de travaux publics. Et sa mère perdra goût à la vie, à la cuisine qui est pourtant sa passion, et passera son temps enfermée à pleurer ses deux fils morts.


Afin de redonner le goût de la vie à sa femme, André Dubuisson, envoie sa fille, Pauline travailler en tant qu'infirmière pour un médecin allemand, Von Dominik. Elle sera payée en riches victuailles et pourra ainsi nourrir sa famille et redonner l'envie de vivre à sa mère. Elle deviendra pendant un an la maîtresse de cette homme marié et ALLEMAND.

Cette relation lui vaut à la Libération d'être conduite avec d'autres femmes en place publique, où elles seront tondues, déshabillées et couvertes de croix gammées. Elle sera alors violée par plus d'une dizaine de résistants avant que son père ne vienne la sortir de ce calvaire.

En 1947, elle entamera des études à la faculté de médecine de Lille où elle rencontre Félix Bailly. Très amoureux l'un de l'autre, Félix la demande en mariage, ce qu'elle refusera. Il décidera alors de la quitter.
Un an, plus tard, en 1950, elle retentera de reconquérir cet homme qu'elle aime. C'est là que toute sa vie basculera. Pourquoi a-t-elle tué l'homme qu'elle aimait plus que tout ? Que faisait-elle avec un revolver dans sa poche ? Que c'est-il vraiment passé entre les deux amoureux ? Pourquoi son père avec qui elle partageait tout et pour qui elle avait tant de respect, se suicidera de honte, de ce que sa fille avait fait ?

Pauline sera jugée, après trois tentatives de suicide loupées, à la perpétuité. Elle fut libérée pour bonne conduite au bout de seulement neuf ans (comme elle le dit "J'y suis rentrée à vingt ans et sortie à trente ") et décidera de reprendre ses études en médecine jusqu'à ce qu'elle aille au cinéma voir le film " La vérité" de Henri-Georges Clouzot, inspiré de sa propre vie et du crime qu'elle a commis et où Brigitte Bardot y tient le rôle principal.

Ne supportant pas ce film, elle décide de s'expatrier au Maroc, dans la ville d'Essaouira, où elle recommencera à vivre. Elle y rencontre Jean, un ingénieur pétrolier, qui lui propose lui aussi le mariage. Qu'elle sera alors sa réaction ? Lui dira-t-elle la vérité ? Comment réagira-t-il ? Que se passera-t-il ensuite ?

Pour résumé, ce roman est un véritable coup de cœur, c'est l'histoire bouleversante et poignante, d'une femme détruite, souillée, meurtrie et condamnée trois fois à mourir.


Quelques extraits du livre :

" Pour la seconde fois de ma vie, je me retrouve dans la même situation : devoir dire la vérité sur mon passé à un homme qui veut m'épouser. À Félix, j'avais dû révéler que j'avais été tondue à la Libération ; à Jean, je dois dire que j'ai été condamnée pour le meurtre de Félix. "


- Maître Floriot, avocat de la partie civile : " Alors si je comprends bien, Mademoiselle Dubuisson, vous ratez tous vos suicides et vous ne réussissez que vos meurtres !"


" Ma vie n'était plus qu'un cadavre que les experts ; les psychiatres, les témoins, les avocats et les juges manipulaient comme s'ils pratiquaient une autopsie, à la différence que les médecins légistes gardent envers le mort une sincère considération, pouvant même s'adresser à lui avec déférence. "


" Mon père avait la clé de la porte par laquelle je pouvais m'en aller et je compris bien qu'il ne me la remettrait qu'une fois ma dette payée. Dire que ce n'est que maintenant, des années plus tard, à un millier de kilomètres de sa tombe, que je peux enfin l'arracher d'entre ses os et la lui reprendre."


" C'étaient les mots que je voulais tuer, les mots qui salissent et qui blessent. "




mardi 17 février 2015

[ Chronique ] • Blanche Neige • Benjamin Lacombe & Les frères Grimm


Titre :  Blanche Neige
Auteur : Benjamin Lacombe & Les frères Grimm
Editeur : Editions Milan
Nombre de pages : 40
Genre : Conte, Beau Livre



Résumé :

Il était une fois, au coeur de l'hiver, une reine qui cousait à sa fenêtre. Par le cadre d'ébène, elle contemplait les flocons de neige qui voletaient dans le ciel, telles des plumes. Soudain elle se piqua le doigt, et trois gouttes de sang tombèrent sur la neige. Le rouge était si beau sur la blancheur éclatante qu'elle songea : " Ah ! Si seulement j'avais un enfant à la peau blanche comme neige, aux lèvres aussi rouges que le sang et aux cheveux noirs d'ébène ! "

Mon avis

Je ne vais pas vous raconter l'histoire de Blanche Neige, tout le monde la connait. 
Je suis plutot contente car l'histoire est identique à celle de Disney que j'ai pu lire étant petite.

J'ai choisis ce livre pour les dessins de Benjamin Lacombe, et ils sont comme toujours : M.E.R.V.E.I.L.LE.U.X. !!! 
C'est un véritable régal pour les yeux. Je pense que j'arriverais entre mille dessins à reconnaitre celui de Benjamin Lacombe, il a vraiment un style magnifique et très particulier.
Si ce conte est plutôt réservé aux enfants en général, alors là, ce sont à coup sur les illustrations qui vont séduire les grands enfants.



lundi 16 février 2015

[ Chronique ] • L'homme qui voulait être heureux • Laurent Gounelle


Titre :  L'homme qui voulait être heureux
Auteur : Laurent Gounelle
Editeur : Editions Pocket
Nombre de pages : 167
Genre : Roman


Résumé


Imaginez...
Vous êtes en vacances à Bali et, peu de temps avant votre retour, vous consultez un vieux guérisseur. Sans raison particulière, juste parce que sa grande réputation vous a donné envie de le rencontrer, au cas où...
Son diagnostic est formel : vous êtes en bonne santé, mais vous n'êtes pas heureux.
Porteur d'une sagesse infinie, ce vieil homme semble vous connaître mieux que vous-même. L'éclairage très particulier qu'il apporte à votre vécu va vous entraîner dans l'aventure la plus captivante qui soit : celle de la découverte de soi. Les expériences dans lesquelles il vous conduit vont bouleverser votre vie, en vous donnant les clés d'une existence à la hauteur de vos rêves.
Avec L'homme qui voulait être heureux, c'est tout un monde de possibilités nouvelles qui s'ouvre à nous à la lecture de cette histoire passionnante, où l'on découvre comment se libérer de ce qui nous empêche d'être vraiment heureux.


Mon avis :


Ce livre m'a été conseillé par une amie : La chouette Littéraire ( son blog ici ) et je dois dire qu'elle a vraiment bien choisi. C'est psychologiquement LA lecture qu'il me fallait à CE moment précis de ma vie. Je commence à prendre goût aux romans et me sortir un peu des thrillers... Et oui, je ne jugeais que par eux !

Ici, c'est plutôt un roman sur le développement personnel. Il s'agit de Julian, enseignant qui part en vacances à Bali. Peu de temps avant son retour, il décide de rencontrer le guérisseur du coin qui est très réputé. Il pense qu'il n'a pas spécialement besoin d'être "guéris" mais il y va, comme ça, pour voir ...

Là va alors commencer le gros travail de sa vie. Est-il vraiment heureux ? Que manque-t-il à son bonheur ? Beaucoup de questions sont ici abordées : les sentiments, la confiance en soi, l'argent, l'influence des gens sur nos choix ou le "qu'en dira-t-on " ...

J'ai particulièrement aimé le voyage, les Balinais sont vraiment décris comme des gens adorables, "qui ne savent jamais dire non", accueillants. L'auteur nous décrit certains paysages et j'ai vraiment eu l'impression de voyager en même temps que Julian.

Je pense que toute personne qui lit ce livre peut s'identifier à Julian et faire avec lui le travail de réflexions que lui donne Maître Samtyang. Je me pose souvent la question à savoir " Quel est le livre qui a changé votre vie ? ", la fameuse question posée aux auteurs dans l'émission La Grande Librairie, et je pense que ce livre est pas loin d'être LE livre qui peut changer ma vie.

Je n'ai pas du tout été déçue par la fin, vraiment pas. Au contraire, j'ai trouvé qu'il y avait une très belle morale à cette histoire.

J'ai vraiment hâte de lire les autres romans de Laurent Gounelle, je ne regrette pas du tout cette lecture, j'étais sceptique et finalement, j'ai passé un excellent moment..


Le petit mot de la fin :

" Une vie réussie est une vie que l'on a menée conformément à ses souhaits, en agissant toujours en accord avec ses valeurs, en donnant le meilleur de soi-même dans ce que l'on fait, en restant en harmonie avec qui l'on est, et, si possible, une vie qui nous a donné l'occasion de nous dépasser, de nous consacrer à autre chose qu'à nous-mêmes et d'apporter quelque chose à l'humanité, même très humblement, même si c'est infime. Une petite plume d'oiseau confiée au vent. Un sourire pour les autres.[ Maître Samtyang]



dimanche 8 février 2015

[ Chronique ] • T'as le blues, Baby? • Alessandra Sublet


Titre :  T'as le blues, baby ?
Auteur : Alessandra Sublet
Editeur : Editions J'ai Lu
Nombre de pages : 188
Genre : Récit, Témoignage

Résumé :

"A bien y réfléchir, je pense que mon baby blues a commencé avant même la naissance de ma fille. Devant un étalage de pommes très exactement.
A un moment, tu ne sais pas pourquoi, tu commences à te prendre la tête pour des trucs complètement débiles. Ce jour-là, on était au supermarché et mon homme n'avait pas choisi les bonnes pommes. Ce n'était pas les pommes que je voulais. Et je me suis mise à pleurer comme une madeleine. 
Mais après l'accouchement, en retrouvant le sommeil et ma ligne, enfin familiarisée avec les gestes et toute cette logistique compliquée de la parfaite jeune maman, je pensais le baby blues chassé à jamais. Je me disais que voilà, ça avait été un moment difficile à passer et qu'à présent, j'allais à nouveau croquer la vie à pleines dents. Tu parles !"

Mon avis :

C'est tout à fait par hasard que je suis "tombée" sur ce livre. J'ai tout de suite accroché avec la quatrième de couverture et connaissant un peu l'animatrice, je me suis lancée. J'aime beaucoup Alessandra Sublet, je la trouve plutôt simple, joviale, drôle et fraîche et je n'ai vraiment pas été déçue par cette lecture.

Il s'agit donc d'un récit, enfin un témoignage qu'elle dédie à sa fille Charlie. Elle nous raconte comment elle a vécu sa grossesse, son accouchement, son baby-blues avec beaucoup d'humour. Ses amnésies en rentrant chez elle après l'accouchement, la galère de ne plus savoir comment on prépare un biberon ou comment on lave les oreilles d'un bébé, ou bien encore, comment choisir un body pour un nourrisson, quelle taille de couche, comment le couvrir la nuit, à partir de quand l'emmener promener, ... Tout ça avec beaucoup de simplicité, de détachement et d'humour.

Quant à l'écriture, elle est fluide et simple, une lecture qui glisse toute seule. J'ai dû dévorer en trois heures maximum ce livre.

Petit extrait :

" Que les choses soient dites : une salle d'accouchement, c'est glauque. C'est blanc, c'est vert, l'éclairage, c'est 100 % néon.
Déjà, tu pues, t'es orange, t'as les traits tirés, mais en plus, on te colle un projecteur bien blanc sur la tronche. Et là, même si, courageuse, tu essaies de sourire, tu as juste l'air de sortir du casting de l'Exorciste. "


samedi 7 février 2015

[ Chronique ] • La gaieté • Justine Lévy



Titre :  La gaieté
Auteur : Justine Lévy
Editeur : Editions Stock
Nombre de pages : 215
Genre : Roman Contemporain


Résumé :

« C’est le paradis, c’est mon paradis, je ne sais plus rien de la politique, des livres qui paraissent, des films, des projets de Pablo, de l’autre vie, la leur, c’est comme un jeûne, une ascèse puéricultrice, c’est comme si j’avais été opérée de ma vie d’avant, je ne sais pas si ça reviendra, je ne sais même pas si je le souhaite, j’adore cette nouvelle vie de mère de famille un peu débile mais résignée, les jours cousus les uns aux autres par l’habitude et la routine, je me voue tout entière à mes enfants, je les tiens fort dans mes bras, je les tiens fort par la main, et bien sûr qu’eux aussi me tiennent et qu’ils m’empêchent de tomber, de vriller, bien sûr qu’eux aussi me rassurent, me comblent, me protègent et me procurent cette joie bizarre, assez proche de la tristesse peut-être, parce que je vois bien que ce n’est plus seulement de l’amour, ça, au fond, c’est de l’anéantissement. »


Mon avis : ♥♥♥

Décidément, en ce début d’année, j’enchaîne les coups de cœur. J'ai toujours eu beaucoup de mal à lire des romans et puis en ce moment j'ai juste envie d'évasions et d'autre chose que des cadavres, des meurtres et du sang. J'ai donc choisi ce livre. 
J'ai  tout de suite adoré , dès les premières pages, la lecture est très rapide et j'ai vraiment accroché avec la plume de Justine Lévy, elle m'a vraiment fait rire bon nombre de fois. 

C'est donc l'histoire de Louise,son mari, ses enfants, sa vie, son passé, sa famille et tout ce qui va avec, et sa tristesse (ou pas). Louise décide le jour où elle apprends qu'elle est  enceinte de son premier enfant, qu'elle ne sera plus jamais triste ! Terminée la tristesse, les larmes, les pleurs, les cris, le chagrin, F.I.N.I !

Elle nous plonge dans son enfance avec une mère "Camée, Alcoolique" et un père adorable aux multiples conquêtes toutes plus désagréables les unes que les autres. Elle nous fait rire avec sa façon farfelue de vouloir montrer à ses enfants que la vie n'est pas toujours rose et de les préparer à la tristesse, puis finalement de s'en vouloir et les surprotéger afin qu'ils soient le plus longtemps possible "content content content".

J'ai mis à peu près une semaine à lire ce roman, et je repoussais à chaque fois l'échéance de peur de le dévorer d'un coup, j'ai vraiment voulu que l'histoire dure le plus longtemps possible et c'est vraiment avec un pincement au cœur que je vais rendre ce livre à son propriétaire.

Quelques passages :

" Mais on a jamais parlé de tout ça, on se comprenait sur la musique mais pas sur le chagrin, nos parfums mais pas sur cette peine qu'elle m'a refilée, et c'est pour ça que moi j'ai décidé d'arrêter la contagion, pour eux, pour mes enfants, stop, cordon sanitaire, compresse hémostatique, Bétadine, Coalgan, Surgicel, j'ai sorti tout l'arsenal et j'ai bloqué la transmission. "

" Moi, la premières fois que je les ai eues, (ses règles), j'ai cru que j'étais en train de faire une descente d'organes. J'étais surinformée sur plein de maladies rares, incollable sur le virus Ebola, très renseignée sur la Progéria, imbattable sur le syndrome de Noonan, la rétinite pigmentaire, la maladie de Ménière, le syndrome de Marfan, la Mucoviscidose. Et puis, j'avais vu des dizaines de fois ma mère se mettre des tampax, mais ça ne me semblait pas plus anormal que les piqûres de soi-disant vitamines dans les gencives ou entre les orteils qu'elle se faisait, la porte ouverte à califourchon sur les toilettes."

lundi 2 février 2015

[ Bilan de Janvier 15 ]




Coucou à tous,


Je vous retrouve aujourd'hui pour le bilan du mois de Janvier 2015. C'est-à-dire le premier Bilan de l'année, et déjà trois coups de cœur au compteur.

Comme chaque fois, je participe au défi 1 mois => 1000 pages, mais je ne me fixe jamais d'objectifs. Ce mois-ci, je me rends compte à l'heure du bilan que j'ai fait un véritable carton : 1716 pages au compteur. Waouh, je n'en reviens pas moi-même ....

J'ai donc commencé ce mois de Janvier avec "A la mesure de nos silences" de Sophie LOUBIERE. Tout premier livre en relation avec le partenariat que j'ai obtenu avec une librairie de chez-moi (partenariat ici) . Ca faisait très longtemps que je n'avais pas lu de roman et ça change vraiment du thriller, mais parfois le changement ça fait du bien (ma chronique ici)

Le flop du mois revient à (Roulement de tambours .... ) TADAAAAAM "Cocaïne" de trois auteurs italiens : CARLOTTOCAROFIGLIO et DE CATALDO. Recueil de trois nouvelles soit disant thriller, mais cela a juste été une calamité. Une nouvelle sur trois a été intéressante, et encore ... Très déçue de ce livre que j'ai lu avec mon partenariat. (ma chronique ici)

Ensuite, j'ai lu "Satan était un ange" de Karine GIEBEL, offert à Noël par mon chéri. Alors moi qui avais lu "purgatoire des innocents(ma chronique ici), c'est totalement différent, mais j'ai quand même dévoré ce livre. (ma chronique ici)

J'ai découvert par la suite, Monsieur Mathias MALZIEU, que je conseille à tous les grands enfants qui veulent encore rêver, avec l'application Apple sur iPhone de "L'Homme Volcan(vous pouvez télécharger cette application gratuitement sur iTunes ici) qui est donc pour moi le premier coup de cœur de ce début d'année. (ma chronique ici) et "La mécanique du Cœur" qui est pour moi le deuxième coup de cœur de l'année. (ma chronique ici) . C'est un sans-faute Mr Malzieu

Ce mois-ci, mon troisième coup de cœur aura été : "Les moustaches de la sagesse, conte du chat Salomon qui tomba des étoiles puis d'un camion pour aider une famille en crise" de Sheila JEFFRIES. (ma chronique ici)

Du côté des BD, les trois tomes de David MUNOZ "Le manoir des murmures(ma chronique ici), puis les trois tomes de Christophe CHABOUTE "Purgatoire" que j'ai vraiment beaucoup aimé. (ma chronique ici). Et enfin "Comédie d'Amour(ma chronique ici) et "L'espace d'un soir" que je n'ai pas chroniqué, car je n'en ai vraiment pas trouvé l'intérêt, de Brigitte LUCIANI et Colonel MOUTARDE.

Pour finir, deux livres en cours, il s'agit de "Snowblind" de Christopher GOLDEN et de "La gaieté" de Justine LEVY.


On se retrouve dans un mois pour le prochain bilan : See You !